Après une longue journée de travail occupée par une interminable réunion, expatrié à la capitale, ce que je déteste, je devais partir en weekend au fond de la cambrousse, d’où j’étais parti deux jours plus tôt, après un autre weekend prolongé. Nerveusement fatigué par le grouillement et les sens échaudés par les odeurs plus ou moins désagréables, je sortis du métro perdu dans mes pensées, faisant à peine attention à la foule autour de moi et suivant quasiment d’instinct le chemin qui me menait vers les quais de la Gare de l’Est.
Après avoir cherché un moment dans ma sacoche le billet, je décidais d’aller le composter sans attendre. Il était presque 19 heures. Mon train ne partait qu’à 20 heures 15. J’allais donc m’assoir sur l’un des bancs, dans le coin de la gare, pour y suivre du regard les mouvements dans la foule. Pigeons et moineaux assuraient aussi mon amusement en se disputant les miettes qu’un groupe de touristes, allemands me semblait-il, leur jetait.
Je repérai une blonde, la trentaine, plutôt pas mal, les cheveux cascadant jusqu’aux épaules, vêtue d’une veste verte, d’un pantalon beige moulant sans excès un fessier ni trop épais ni trop maigre sur lequel aucune ligne transversale ne signalait la présence d’une culotte. Je suivis ses jambes jusqu’aux chaussures, beiges elles aussi, dont le talon très légèrement surélevé mettait le galbe en valeur. Pas de chaussettes. Apparament pas de collants non plus. Le port altier, elle finit par se retourner. Chemisier blanc avec un gaufrage fantaisie descendant en jabot, col ouvert laissant le regard errer vers sa poitrine intéressante. Je suivis encore la courbe de ses flancs jusqu’à son bassin avec un début d’excitation, puis remontai vers sa gorge et vers son visage. Lunettes fines, monture métallique argentée, yeux gris qui me fixaient avec un mélange de froideur et de colère. Pas la peine de faire semblant, elle avait dû remarquer que je la détaillais.
Et bien sûr, elle se détourna avec une vague grimace de mépris et s’éloigna. Peut-être le fit-elle exprès, mais elle mit toute sa souplesse dans le mouvement qui la porta hors de mon champ de vision.
19H20. Je partis en quête d’un sandwich. Tiens ! La blonde de tout à l’heure, assise à une table de la même cafétaria. Les mains fines, pas de maquillage, pas d’alliance non plus, et une façon de saisir son jambon-beurre pleine de précision et de délicatesse, doublée d’une sensualité troublante pour le mordre. Elle me lança un regard noir dès qu’elle s’aperçut de ma présence et s’arrangea pour je remarque bien la façon dont elle se détournait à nouveau pour marquer son indifférence glacée. Elle me donna une envie féroce de lui faire sentir brutalement l’effet physique qu’elle provoquait. Amusé, je remarquai que, quelques tables plus loin, deux jeunes la reluquaient en échangeant des propos grivois. A nouveau, lorsqu’elle se dirigea vers la caisse, elle fit étalage de toute sa froideur à l’égard des minets qui se bavaient dessus en la matant. « ‘Tain, mec, si j’pouvais la pécho, cette meuf, qu’est-ce que j’lui mettrais ! » déclara l’un des deux jeunes. « Ouais, elle pass’rait un sacré moment avec moi. Sûr que personne ne l’a jamais prise comme ça. » répondit l’autre. Pour ma part, j’étais moins sûr qu’eux de cette assertion.
19H47. Mon train enfin annoncé et un peu déçu de ne pas avoir revu la blonde, je me traînais le long du quai pour y choisir une place. Ma destination laissait envisager un train à demi vide jusqu’au premier arrêt, puis aux trois quarts vide pour l’heure et demie suivante. Je m’installais en baîllant.
20H05. Quelques passagers arrivaient encore. D’un oeil distrait je les regardais monter. Un mouvement plus coloré et plus net dans sa dynamique attira mon regard. J’eus un choc en découvrant la blonde qui entrait à son tour dans le wagon. Elle se battait avec sa valise tout en tenant une conversation suivie à son portable. Sa voix ne me parvenait pas assez nettement pour en entendre quelque chose, mais elle me sembla chaude et agréable. Par une chance extraordinaire, elle s’installa dans un siège qui me faisait face, et ne me vit qu’après avoir hisser sa valise. Son déplaisir éclata en un regard lourd qu’elle me lança agressivement.
Elle rangea finalement son téléphone, coula un regard acéré dans ma direction et porta ostensiblement son attention sur le paysage qui défilait, m’offrant son profil, et tacitement la possibilité de l’admirer, puisqu’elle n’avait plus l’option de changer de place.
Je tentais de l’ignorer à mon tour après un bon moment et laissais mon imagination courir. Allongée sur le ventre, le bassin relevé par un coussin, mes mains écartant ses cuisses pour dégager sa chatte et son cul, ses poignets liés aux montants du lit par une chaîne froide, une autre s’enroulant autour de sa gorge, ses chevilles entravées par d’autres chaînes, ma queue passant d’un trou à l’autre, lui arrachant des cris moitié de douleur, moitié de plaisir… Dénudée avec violence, plaquée seins nus contre une vitre froide, prise sans ménagement et sans consentement, puis, se donnant à son violeur, se tortillant pour se placer face à moi et jouissant alors que je me répandais en elle… Je la considérais de temps à autre pour échapper aux idées lascives qu’elle engendrait, avec comme seul effet de mieux m’empoisonner encore et de nourrir de nouvelles idées coupables.
Comme prévu, le premier arrêt créa un large vide. Je me retrouvais seul dans le wagon avec la blonde, qui n’avait toujours pas daigné se tourner à nouveau vers le compartiment. Je bouillonnais, incapable de retenir l’envie diabolique de briser le masque de froideur hautaine et agressive derrière lequel elle dissimulait sa sensualité. La pression de mon pantalon sur mon érection était devenue insupportable, et je cédais au besoin, me levant avec l’intention d’aller me soulager par une masturbation énergique aux toilettes. Je devais bien sûr passer à côté d’elle, ce qui déchaîna un frémissement de mauvaise humeur lorsqu’elle s’aperçut que j’étais encore dans le compartiment, et, de surcroît, seul avec elle. Un mouvement brutal, presque un spasme, la fit se dresser avec une raideur qui mettait sa poitrine en valeur et orienter tout son corps vers la fenêtre, dans une attitude de défi muet. Je la dépassai lentement, en prenant tout le temps de la regarder avec appétit. Une vue plongeante dans son décolleté, discrète mais appuyée assez pour qu’elle le remarque dans le reflet qui se formait sur la vitre noircie par le soleil déjà bas sur l’horizon, histoire de lui faire comprendre ce que j’avais l’intention de faire aux toilettes. Je la regardai une fois encore en refermant la porte, ne voyant plus que le sommet de sa tête. Je me regardai ensuite dans la glace, essayant de trouver un fil conducteur aux images de luxure, défis les boutons hâtivement, sortis mon membre gonflé et déjà passablement agacé par la rude caresse du tissu, et l’empoignai fermement, portant vivement la main en arrière en imaginant les coups de reins que je lui aurais donner. Couchée sur le dos, les bras au dessus de sa tête, les poignets enserrés dans mes mains, ses seins et son intimité à peine dégagés de leurs vêtements, son souffle court et saccadé glissant sur mon visage au rythme des coups de butoir qui ébranlaient le lit et le faisaient grincer, sa bouche ouverte sur un gémissement venant des profondeurs de son corps… J’éjaculai trop rapidement pour entrer à fond dans ces images, et trop violemment pour contrôler les saccades. Hummm… Bon sang, ça fait du bien.
De nouvelles idées réveillèrent mon désir, et je me branlais un seconde fois. Ma main fermée sur sa gorge, l’obligeant à me regarder dans les yeux alors qu’attachée, elle ne pouvait pas refuser la pénétration profonde et brutale d’une javanaise furieuse… Un second orgasme arriva presque aussi rapidement que le précédent, accompagné d’une éjaculation aussi explosive. Je nettoyais grossièrement mon sperme coulant sur la tablette. Un coup d’oeil au miroir m’appris que j’avais les joues légèrement empourprées et l’air franchement soulagé. Je sortis en souriant presque, notant qu’immédiatement, comme sous l’effet d’une décharge électrique, elle avait repris son attitude raide, le regard collé à la fenêtre, donnant une impression d’attente excédée. Je faillis lui glisser la main sur l’épaule en passant. Peut-être aurais-je pu expliquer qu’un chaos m’avait déséquilibré ? Revenu à ma place, je passais un instant à la regarder, retrouvant à nouveau assez d’énergie pour sentir une turgescence dans mon pantalon. Elle croisa les jambes. Un moment plus tard, elle soupira et les décroisa. Elle se leva d’un geste fluide mais trop rapide pour masquer un certain énervement, évita soigneusement de me regarder ou même de tourner la tête dans ma direction, et disparut aux toilettes à son tour.
Mon imagination enfièvrée me fit entrevoir sa main courant sur son minou. Je m’aperçus alors que j’avais certes épongé avec une poignée de papier hygiènique le plus gros du résultat de mes deux éjaculations, mais que j’avais laissé le papier sur la tablette ! Un bruit de chasse d’eau, elle resortit, me lançant un regard cette fois positivement furieux soutenu pendant trois bons battements de coeur avant de se détourner avec hauteur, et s’assit de façon à me tourner le dos. Ce faisant, elle ne prit pas garde aux reflets sur le porte bagage, qui me permettaient d’avoir une vue partielle de ses jambes. La nuit étant tombée, en cherchant un peu, je trouvai également un reflet de son visage sur une vitre. Sa main glissa à plusieurs reprises hors du champ des reflets alors que ses yeux se fermaient à demi, alimentant la vision de draps chiffonnés entortillés pour étouffer ses cris pendant que je lui assénais une fessée magistrale. Son attitude, maintenant qu’elle estimait n’être plus épiée, passa de l’agressivité hautaine à un agacement un peu attristé, mais surtout, moins crispée, elle retrouvait toute la fluidité sensuelle de ses mouvements qui m’avait attirée en premier lieu. A un moment, elle s’agita légèrement, renversant un peu la tête, les yeux toujours mi clos. Ses jambes s’entrouvrirent et sa bouche s’ouvrit peu de temps après. Elle exhala un long souffle qui aurait pu être un baîllement. Sa tête revenue à niveau, elle resta un instant affaissée dans son siège, puis ses yeux s’ouvrirent et elle rougit légèrement. Ses jambes se reserrèrent avec un bruit de tissu. Venait-elle de s’offrir une rapide masturbation ?
Sans y faire attention, nous étions arrivés au terminus. Je jetais un dernier regard sur la blonde qui, à nouveau sûre d’être vue, faisait de son mieux pour me montrer son total désintérêt. Je le lui rendais, repensant avec jubilation aux deux branlettes que je lui devais. Nous sortîmes chaun par une porte, pour nous retrouver sur le quai, avec trois ou quatre autres passagers. Je me dirigeais vers le parking, où j’avais abondonné quelques jours plus tôt ma voiture, rêvassant. A la sotie de la petite gare, l’air froid mais pur d’une nuit humide, les bruits ténus d’une toute petite ville au fond de nulle part m’accueillirent avec une familiarité agréable. Je cherchais mes clés lorsqu’une silhouette passa près de moi à me frôler. La blonde ! Surpris, je la regardai s’éloigner. Elle me rendit mon regard avec un rire sourd, et détourna à nouveau la tête avec un dédain calculé. Sa voiture était garée un peu plus loin. Une fiat rouge. Me demandant où celà allait m’amener, je décidai de la suivre discrètement, démarrant et filant vers la sortie du parking sans faire mine de l’attendre.
Comme je connaissais l’endroit, je savais qu’il y avait un rond point sur l’unique route sortant du parking, avec un renfoncement entre deux bâtiments d’où l’on pouvait voir sans difficulté tout mouvement sur les routes des alentours. Les gendarmes semblaient avoir une curieuse prédilection pour ce renforcement, d’ailleurs. L’ombre des bâtiments me dissimulait fort bien, et j’eus largement le temps d’éteindre les feux de route avant de voir passer la fiat rouge de la blonde. L’heure tardive signifiait qu’il n’y avait aucun traffic sur la route. Je me mis prudemment en chasse en gardant juste une intersection de distance par rapport à ma proie. Elle finit par s’arrêter devant le portail en bois d’une maison en limite extérieure de la ville, entourée comme toutes les maisons de l’allée par un jardin ceint d’un mur de pierres. Pour éviter d’être repéré, je poursuivis ma route en tournant immédiatement à gauche. Il y avait là un parking, presque plein. Je m’y garai et, courant presque, me dirigeai vers l’arrière de la maison de la blonde, à la fois excité et un peu terrifié.
Et si elle avait un mec ? Pas très sûr de moi, je tentai de repérer la maison ; tous les murs étaient identiques et je ne me rappelais plus si elle s’était arrêtée devant la septième ou la huitième maison. Va pour la huitième. Un mur haut, sans aspérité, percé d’une porte en bois. A tout hasard, je cherchai à l’ouvrir. Fermée. Cherchant du regard un moyen de franchir l’obstacle, je trouvai une de ces larges poubelles à quatre roues qui me fournit un remarquable support pour atteindre le haut du mur. Le jardin était plongé dans les ténèbres. Pas un bruit à part le bruissement des feuilles. L’ensemble était lugubre et commençait à me donner le frisson. J’allais renoncer lorsqu’une lumière éclaira vivement une fenêtre au premier étage. Verre dépoli, lumière jaune et chaleureuse qui fit fondre les ombres et mes doutes. Je bondis dans le jardin révélé par un jeu de lumière chaude et d’ombres mouvantes, me faufilai vers une véranda occupant la plus grande partie de l’arrière de la maison. Fermée. Pestant à voix basse, je n’avais plus qu’à essayer la porte qui se trouvait à côté.
Ouverte ! Le garage, avec… une fiat rouge. Je poussais un soupir de soulagement. Bon, et maintenant, il me fallait savoir si elle avait de la compagnie. A pas de loup, je m’approchai de la porte donnant vers l’intérieur de la maison lorsqu’un grincement me figea d’horreur. L’huis vers lequel je me dirigeais s’ouvrait. Le coeur battant à tout rompre, je cherchai une excuse plausible pour me trouver là, et poussais finalement un second soupir de soulagement : un gros chat noir et blanc passa en minaudant, me regardant de ses yeux verts avec la curiosité polie des chats pour les visiteurs qu’ils rencontrent pour la première fois. Sa moustache frémit et il se repartit. Le front trempé de sueur froide, les mains tremblantes, je repris mon souffle avant de continuer. Je me glissai dans la cuisine. Carrelage blanc et bleu, assiettes en faïence et vieux outils au mur recouvert d’un crêpi jaune. Pas d’autre bruit que de l’eau courant un étage plus haut. Le couloir. Tiens, elle avait jeté sa veste sur un fauteuil. J’inspectai rapidement la penderie de l’entrée : visiblement, elle habitait seule. Un peu rassuré, je montai l’escalier lentement, avec précaution, évitant de faire grincer trop fort les lames en bois. Une plante en pot dans le coin de la marche de chaque inflexion de l’escalier en trois parties. Ouf. J’étais arrivé en haut. Trois portes ouvertes sur des pièces sombres, une quatrième, au bout du couloir à droite, sous la porte de laquelle filtrait un rai de lumière et des bruits d’eau, qui s’arrêtèrent comme je cherchai un endroit où attendre ma vitime.
Le trouble délicieux de la situation me fit rapidement oublier les frayeurs précédentes. Je me mis à imaginer les jeux pervers auxquels j’allais soumettre une belle femme, retrouvant vite une belle humeur. Passant en revue les possibilités, je m’aperçus qu’il me fallait avant tout interdire à la blonde toute possibilité d’esquive. J’envisageai de lui bondir dessus au moment où elle ouvrirait la porte de la salle de bain et de lui lier les mains avant ma ceinture. J’aurais ensuite le temps de la soumettre aux pires outrages. Je débouclai prestement l’objet de cuir usé par un port quotidien, avec un mélange d’excitation et de jubilation sadique.
La porte s’ouvrit sur un nuage de vapeur auréolé d’une lumière qui me fit mal aux yeux. Une forme jetait une ombre dans l’encoignure de la porte de plus en plus largement ouverte. Je bondis, l’attrapant dans mes bras, la repoussant dans la salle de bain, déséquilibrée, la plaquai à terre sans ménagement malgré un cri aigu de surprise et m’accroupis au-dessus d’elle. Mes yeux accoutumés à la lumière me révèlèrent la blonde, drapée dans un drap de bain blanc et une serviette nouée autour des cheveux. Ses traits déformés par la stupeur restaient agréables, autant que ses formes largement dénudées. Elle me reconnut et chercha faiblement à se débattre. Lorsqu’il lui apparut que j’allais la retourner sur le ventre, elle se battit avec plus de vigueur, perdant dans la bataille la serviette qui retenait ses cheveux et entre ouvrant son drap de bain sur son ventre galbé. En fait, c’était même une lutteuse redoutable, et il me fallut la mâter par la force. Même une fois retournée, elle continua à se battre pour éviter de se retrouver entravée, avec rage mais sans un cri. Sentir ainsi son corps brûlant se tordre entre mes jambes, sous mes mains, m’excitait encore plus.
Je finis par réussir à immobiliser ses bras, retenant ses deux poignets d’une main. Par à coups, elle tentait encore de se libérer, mais, sentant la bataille perdue, s’abandonnait peu à peu à son vainqueur. Je lui liai fermement les mains, jouissant de la vue fort alléchante de ses jambes nues. J’hésitai entre arracher brutalement le drap de bain et le remonter lentement, en la caressant longuement au passage. J’optai pour la seconde solution, mais elle entreprit de se débattre à nouveau. Bien. Un regard circulaire me permit de trouver la solution à ce problème : son pantalon était jeté par terre à proximité, avec sa ceinture. La maintenant à terre d’un genou délicatement placé au milieu de son dos, je me saisis de la ceinture et, après quelques efforts, lui liai les chevilles en lui remontant les jambes pour faire passer sa ceinture dans la boucle que formait la mienne entre ses poignets.
Immobilisée, elle lutta contre ses liens pour finalement cesser lorsqu’elle sentit mes mains courir le long de ses mollets, puis de ses cuisses, et remonter sur ses hanches pour y trouver l’extrêmité du drap de bain, passer sur ses fesses en y poussant ce dernier et exposer sa croupe à mon regard. Belles fesses. Je collai mes mains dessus et les caressai, les écartant légèrement. Dans sa position, les jambes relevées et le dos cambré, si ses fesses étaient reserrées, sa chatte baîllait un peu. J’en détaillai l’anatomie avec une anticipation qui s’accrut lorsque je remarquai qu’un filet de liquide translucide en coulait. Je pris le temps de caresser ses fesses à satiété, les écartant plus ou moins à un rythme irrégulier. Le filet de cyprine avait fini par créer une petite flaque sur le sol en parquet traité, heureusement, pour résister à l’humidité. Sa respiration se faisait plus rapide alors que je poursuivai mes caresses en glissant un doigt dans la raie de ses fesses. Je lui assénai alors une gifle sonore sur la fesse droite. Elle cria de douleur et se tortilla. L’angle était mauvais et je commençais à être bien gêné par une érection énorme. Je me déshabillai rapidement, jetant mes habits devant elle pour qu’elle sache à quel point je me hâtais. Elle se tortilla de plus bel et me supplia de la laisser. Sa voix était agréable, mais rendue rauque par un mélange de peur et d’excitation qu’elle ne pouvait nier. Je lui enfonçai sans ménagement deux doigts dans la chatte en ricanant, lui arrachant un nouveau cri, plus physique, cette fois, et les fit tourner un instant dans son antre brûlant et humide. Je les sortis en les arrondissant pour râcler les parois de son vagin légèrement dilaté, ce qu’elle sembla trouver à son goût, comme le prouvaient ses yeux fermés et le long soupir qu’elle exhala. Je m’essuyai les doigts sur sa joue « Tu veux que je te laisse ? ». Sadique, je me levai et passai devant elle, la queue dressée au-dessus de sa tête. Elle la suivit du regard et se tortilla à nouveau, pensant sans doute que j’allai la lui présenter pour qu’elle la lèche. Je ramassai froidement mes vêtements et resortis de son champ de vision. Les bruits de vêtements qu’elle entendit lui firent lacher un très révélateur « Oh non ! » sec et cholérique. Je lui assénai en réponse une seconde gifle, sur la fesse gauche, auquel un autre cri de douleur répondit. Ayant retrouvé le préservatif que j’avais toujours dans une poche ou une autre, je repris mes lents massages, dégageant peu à peu ses flancs du drap de bain. Elle avait dû le dénouer pendant que nous nous battions, parce que la seule résistance qu’il m’offrait était celle du corps de ma proie enroulée dedans. Une fois le drap passé entièrement sur les côtés, je le remontai lentement, en partant de ses fesses, dont j’explorai à nouveau la fente d’un doigt, et dégageai son dos, puis roulai le drap en une large ficelle que je pliai en deux dans la longeur pour en battre ma victime. Le spectacle de cette femme nue, entravée, trempant le sol de son désir me fis céder à une idée d’un rare sadisme. Elle appelait de tout son corps la délivrance d’un coït sans doute brutal, je décidai de ne lui offrir pour commencer que le spectacle de ma masturbation. Je passai donc devant elle, lui passai une main sous la gorge pour lui relever un peu la tête et m’installai, à genoux, le sexe à quelques centimètres seulement de sa bouche. Sa moue trahissait son désir impuissant alors que je me passai la main sur le gland, puis la hampe, décalotant ma queue déjà violette de désir contenu. Je voulais l’entendre me supplier de la posséder avant de lui donner ce qu’elle attendait depuis un bon moment, je souhaitais aussi l’entendre me raconter dans le détail ce qu’elle avait fait dans le train. Ses yeux allaient de ma queue aux miens, supliants. Elle se tortilla à nouveau, cherchant à soulager son envie malgré ses entraves, et, n’y arrivant pas, tenta ensuite de s’approcher de ma queue, si proche mais inaccessible. La voir dans cet état m’apporta un orgasme encore plus violent que ceux des toilettes dans le train. J’éjaculai avec une rare violence droit sur son visage en lui redressant un peu plus la tête et en la forçant à me regarder dans les yeux. Un jet, puis un second, puis un troisième, je soupirai en lachant un quatrième trait de sperme à bout portant sur sa joue, frémissant du bout de la queue à la pointe des oreilles. Elle ouvrit la bouche et une contraction plus longue de ma queue y expédia un ultime jet de semence.
Pensant que sa position devait devenir assez douloureuse, je décidai de la libérer… d’un certaine façon. Je lui déliai les jambes. Ses fesses se trémoussèrent un instant et le désir regonfla immédiatement ma queue.
J’enfilai le préservatif, perdant quelques secondes de vue ma victime, qui en profita pour essayer de se relever. Ses jambes engourdies la firent trébuche, et je la plaquai à nouveau au sol. Pour la punir de cette tentative de fuite, je lui enfournai sèchement deux doigts dans le cul, avec un vague cri de protestation, lui ramenai la croupe en arrière et me glissai derrière elle. Espérant que j’allai la prendre en levrette, elle recula, plaquant sa chatte sur mon pubis. Je la repoussai et, continuant à lui ramoner le cul, je tapotai de mon sexe son bas ventre. A ma vive excitation, elle se dilua littéralement en soupirs de plus en plus profonds, au rythme de plus en plus rapide, qui cédèrent la place à une série de vocalises inarticulées pendant que, sous mon regard lubrique, elle se tordait de plaisir. Bien. Va pour un fisting anal alors. Un troisième doigt rejoignit les précédents, puis un quatrième et je me reculai pour mieux jouir du spectacle. Ses gémissements étaient ponctués de petits cris lorsque j’avais un mouvement trop brutal, et, juste en dessous de son cul largement ouvert, des gouttes tombaient régulièrement sur le sol. Je remontai un peu ma main, pour dégager la vue de sa chatte. Ecarquillée de désir, les lèvres cramoisies d’excitation, sa vulve offrait une vision du plus haut pouvoir érogène. Je passai un doigt sur sa toison, un fin duvet que je n’avais qu’à peine entrevu, et avec une expiration profonde et mécanique qui semblait lui vider entièrement les poumons, elle jouit, sa vulve trahissant la violence de son orgasme par une série de contractions qui semblaient résonner à travers tout son corps, jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur le parquet dans un flaque de cyprine, les yeux fermés et le visage rougi toujours souillé de sperme. Sa respiration redevint plus calme et elle ouvrit les yeux. Sans lui laisser le temps de reprendre davantage ses esprits, je me couchai sur elle, enfonçai ma queue dans son vagin, ce qui lui fit ouvrir tout grand les yeux et entrouvrir la bouche, puis, me dressant sur les genoux, lui donnai de grands coups de rein. A chacun d’eux, un gémissement légèrement vocalisé me récompensait. Je me redressai, lui soulevai le bassin pour l’enfourcher avec plus de facilité et lui administrai une levrette violente dont elle ne semblait pas se plaindre. Après quelques instants brûlants, sa chatte sembla se contracter à nouveau. Je ralentis, mais elle compensa en venant se jeter d’elle même sur mon membre. Je me couchai à nouveau, plaçant mes mains sur ses épaules pour m’aider dans les coups plus violents mais plus lents que je lui donnai. Ses fesses claquaient contre mon ventre et elle haletait comme un bûcheron à chaque aller, un bruit humide de glissement accompagnait chaque retour. Je tenais une forme olympique, et avec ma masturbation préalable, je fus en état de contrôler l’affaire bien après qu’elle ait visiblement joui une seconde fois, les yeux perdus, la bouche grande ouverte et les sourcil arqués en un M majuscule. Je jouis à mon tour un moment après. Fatigué mais encore assez excité pour la torturer un peu, je roulai sur le côté en l’entraînant, caressant ses seins en donnant de petits coups de rein plus pour la forme que pour autre chose.
Je me retirai finalement, enlevai le préservatif et lui jetai sous le nez. « Lave toi. Où est-ce qu’il y en a d’autres ? » Elle s’agita un peu, groggie « Dans ma chambre… La table de nuit… Le tiroir… ». Je la détachai et la laissai dans la salle de bain, affalée par terre et visiblement très secouée. Première manche en ma faveur ! Je voulais désormais l’obliger à me raconter en détail tout le trajet depuis Paris, histoire de briser définitivement son apparent dédain.
Sa chambre était décorée avec un certain goût. Tons brun-rouge, jaune foncé, quelques touches de gris, un grand miroir entre les portes d’une vieille armoire au bois très foncé, et deux tables de nuits, de chaque côté d’un immense lit deux voire trois places. La première table de nuit contenait quelques babioles. La seconde… Voyons, avait-elle dit dans le tiroir ou dans le rangement sous le tiroir ? Par curisosité, j’ouvrai ce dernier. Stupéfait, je restai en arrêt devant une collection de vibromasseurs, de godemichets, de plugs… Le temps de tirer un préservatif de la boîte bien entamée du tiroir et elle entrait dans la chambre, visiblement remise et furieuse de cette intrusion dans sa vie privée. Elle menaçait d’appeler la police si je ne partai pas immédiatement, et s’était à nouveau enveloppée dans son drap de bain. Je contournai le lit sans trop me presser, nu, lui laissant le temps de bien me détailler, puis je la pris à bras le corps et la jetai sur le lit comme une poupée. Je fus sur elle un rien trop lentement et il me fallut à nouveau me battre pour lui saisir les poignets. Elle semblait particulièrement aimer la perspective d’un viol plus ou moins simulé avec une mise en bouche plutôt belliqueuse. Cette fois, je n’avais rien pour l’entraver et, alors que je cherchais un moyen de la maintenir clouée au lit, elle me regard avec une vive animosité. Je parvins avec difficulté à la coincer entre mes jambes, les bras plaqués sous elle. Elle me dardait par en-dessous un regard mauvais, les seins laissés à découvert par son drap encore une fois défait pendant notre lutte. Bon, mon sexe reprenait forme, et j’enfilai le préservatif sous ses yeux. Je reculai d’un bond, lui soulevai la jambe droite, passai mon épaule en dessous et, empoignant fermement ses poignets dans ma main gauche, fourrai mon membre dans sa chatte, encore plus brûlante et humide que précédemment. Comme dans mes fantasmes, le lit grinçait joyeusement à chaque coup de butoir, couvrant presque ses gémissements. Je me penchai, mes testicules frottant sur sa cuisse gauche, ma verge enfoncée à fond en elle, le choc de mon pubis la secouant à chaque fois et faisant tressauter ses seins en un arc de cercle délicat. Je maintenai un rythme soutenu, mais son attitude exprimait un triomphe qu’elle avait du mal à dissimuler et qui m’agaçait. J’accélérai pour tenter d’effacer cette expression. Malgré sa position, elle parvenait très efficacement à m’exciter en se tortillant et en prenant une moue de victime, l’accompagnant de divers gémissements et cris.
Sur le point d’atteindre l’orgasme, je me retirai et l’abandonnai, m’étalant sur le lit. « Tu te doigtes souvent dans le train ? ». Pas de réponse. Je glissai ma main droite sur son corps frémissant de désir, de sa cuisse à sa joue. Les narines pincées, les yeux clos, elle détourna la tête. Je lui pris le menton et la tournai vers moi. Ma main refit le trajet en sens invers et s’arrêta sur ses seins. Je lui saisis un mamelon entre le pouce et l’index et le fit rouler entre mes doigts, la faisant gémir et se tendre. Ses paupières papillonnèrent, sa bouche s’entre ouvrit, puis, assez vite, elle cambra le dos pour mieux remplir ma main de son sein. Je la pinçai. « Alors ? ». Un cri de douleur fut sa seule réponse. Changeant de position, je m’accroupis entre ses jambes, maintenant toujours ses bras au-dessus de sa tête en lui tenant les poignets de ma main gauche, faisant courir ma main droite sur tout son corps. Ma verge, au gré de mes mouvements, venait taper sur son ventre ou cogner sur ses cuisse, sans qu’elle ne puisse y toucher. « Tu vas répondre ? Non ? Tant pis, j’ai tout mon temps ». Elle cria à nouveau lorsque je lui pinçai l’autre téton après avoir caresser le sein correspondant. Je m’arrêtai un instant pour me masturber un peu, en reculant légèrement pour observer sa chatte largement offerte, ce qui eu pour effet de lui faire ouvrir les yeux, pleins de convoitise. Les narines pincées, le visage plein de dépit, cherchant à regarder ailleur pour échapper au spectacle de ma queue juste hors de portée, elle finit par lacher un « Non. C’était la première fois. » d’une voix cassante. « Bien ! » En récompense, j’abandonnai ma queue pour lui passer la main sur le minou. Insistant sur les abords du clitoris, je repis mes questions. « Et pourquoi tu l’as fait aujourd’hui ? ». Elle détourna à nouveau la tête. Je délaissai son bouton d’amour et fis passer ma main sur sa hanche en sussurrant « Madame ne veut pas collaborer ? ». Son mutisme était assez clair. D’une pichenaude sur son clitoris gonflé, je lui arrachai un cri presque plus de surprise que de douleur, et je me remis à frotter la chair alentours du bout des doigts. Elle se tortilla, brutalement mal à l’aise, sans doute en réalisant que si elle ne me dévoilait pas l’intimité de ses fantasmes, sa position largement ouverte la laissait vulnérable à bien des tourments. J’effleurai ses grandes lèvres, ramassant sa mouille dans l’intention de me branler un peu. « A cause des toilettes. » J’interrompis mon mouvement et l’incitai à poursuivre d’une voix patiente « Oui, mais encore. » Elle comprit qu’elle n’avait plus d’échappatoire, me jeta un regard aussi noir que ceux du train, puis ses yeux se portèrent sur ma queue et la convoitise y reparut. Visiblement furieuse, elle détourna encore une fois la tête d’un geste brusque. « Parce que… vous vous êtes branlé… » Chaque mot lui coûtait, d’après le ton sourd de sa réponse. « Il y a des hommes qui se branlent partout et tout le temps. En quoi est-ce que ça t’a poussée à te doigter ? ». Mon index passait avec lenteur entre ses lèvres. Elle se dandina et s’embrocha sur ma main, bougeant le bassin pour se frotter contre elle, sans répondre. Je lui supprimai cet exutoire et lui tapotai sur le ventre de mon sexe. Elle tourna son visage vers moi, avec une expression de lassitude, puis me regarda dans les yeux avec agressivité. « Parce que vous vous êtes masturbé en pensant à moi, que vous m’avez déshabillée du regard tout le temps, parce que… » Son ton était chargé de colère, mais arrivée à la fin de la tirade, elle battit des paupières et détourna la tête, encore une fois. Je passai mon pouce sur son sexe pour l’encourager « Oui ? Parce que quoi ? ». Un long silence, à peine troublé pour les bruits mouillés produits par mes doigts jouant à l’entrée de son vagin, puis un peu plus loin à l’intérieur. « Parce que… vous… Je vous trouve… Attirant… ».
Je la branlai avec deux doigts tout en lui triturant le clitoris du pouce, lui autorisant un moment de détente avant de lui faire dire de façon plus crue ce qu’elle avait pensé. Son excitation était telle que j’aurais sans doute pu sans difficulté enfiler toute ma main en elle. J’en prenais bonne note pendant que son bassin ondulait sous mes solicitations, accompagné de sa respiration, dont le rythme et la profondeur variaient à l’unisson avec les mouvements de ma main. Sa tête auréolée d’une couronne de cheveux blonds sur le gris tacheté de jaune moutarde de la couverture s’empourpra un instant avant que ses yeux ne s’ouvrent tout grands et que ses soupirs ne cèdent la place à des gémissements. Elle eut un orgasme dont je sentis avec délice et excitation les moindres contractions sur mes doigts, suivant des yeux le détail des vagues de plaisir qui irradiaient à travers son corps depuis son vagin, et quelques instants plus tard, son clitoris l’amena à une seconde jouissance qu’elle exprima par un rire sourd et profond en bougeant brutalement le bassin dans toutes les directions. Je profitai de l’intervalle pour lui sussurer de me dire avec la plus grande exactitude ce qu’elle avait envisagé en arrivant dans les toilettes du train. Elle repris lentement ses esprits pendant que je caressais son ventre, ses hanches, poussant parfois jusqu’à ses seins ou ses cuisses.
Elle semblait dormir, les yeux fermés, la respiration régulière, mais elle laissa échapper d’une voix dépourvue d’agressivité et, miracle !, presque amicale « J’aime voire les hommes à mes pieds. » Elle ouvrit les yeux. « J’aime les voire bander comme des boeufs et faire des efforts pour me séduire. Et j’aime choisir avec qui et quand je couche. Je… ». Elle battit à nouveau des paupières, troublée. « Je crois que… Cette fois… Vous exciter, c’était un jeu. Vous faire me désirer au point de perdre la tête, comme tous les autres. Vous amener à briser votre réputation pour m’avoir. Je ne me serai jamais donnée à vous parce que vous me regardiez comme tous les autres. Et puis nous nous sommes trouvés seuls dans le wagon. J’ai déjà sucé un mec dans les toilettes, et je m’attendais à ce que vous saisissiez l’occasion. Vous n’avez rien fait. Ca m’a plu, parce que vous n’étiez pas guidé par votre sexe. Vous êtes allé aux toilettes, et vous y êtes resté. Je vous ai entendu soupirer. J’ai pensé que si j’allais aux toilettes, vous m’y suivriez. Vous vous êtiez masturbé. Ca m’a… » Elle baissa la voix et me regarda dans les yeux. « Ca m’a déçue, j’avais envie de vous. » et finalement elle baissa les yeux. « Tu avais envie de moi ? Tu voulais que je te fasses quoi ? » « L’amour. Je ne sais pas… Me prendre comme on prend une ville… Quelque chose de fort et de brutal et de… contre ma volonté. Me… violer… » Deuxième manche gagnée ! Je lachai ses poignets et m’allongeai sur elle, plaçant mon membre gonflé à rompre sa gaine de latex sur sa vulve. Elle fit mine de se débattre et, tout en l’empalant d’un coup sec, je repris ses poignets en main, de chaque côté de sa tête. De souples coups de rein firent grincer le lit. Nous étions tous deux épuisés et j’eus bien du mal à tenir une cadence rapide jusqu’à une ultime éjaculation, bien faiblarde. Elle fut déclenchée après un long regard que nous échangeâmes, lorsqu’elle ferma les yeux en jetant la tête en arrière avec un long soupir. Elle avait plié encore une fois. Satisfait, je restai un instant en elle, puis me retirai. Nous nous endormîmes presque immédiatement après qu’elle eût éteint la lumière.
Je me réveillai en sentant un corps brûlant à côté de moi. Sur les draps d’un rouge sombre, la chevelure de la blonde était d’un effet saisissant. Je rejetai la couverture pour la contempler, retrouvant aussitôt une érection spectaculaire. Allongée sur le ventre, la tête tournée vers moi, le bras replié sous l’oreiller, elle ressemblait à une sculpture. Seuls son teint plus vivant que le marbre et la chaleur sous ma main lorsque je caressai ses homoplates me convainquirent de sa réalité. Enfilant un préservatif, je remarquai qu’elle entrouvait les yeux. Une ébauche de mouvement de sa main indiquait qu’elle se réveillait. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle n’eut que le temps de s’étirer. Je me plaçai derrière elle, attrapai son bassin à deux main pour le ramener vers moi, passai mes mains entre ses jambes pour les écarter et la pris avec une lenteur respectueuse. Elle se tortilla en criant un peu, sa chatte pas encore lubrifiée lui rendant cet exercice pénible. Toutefois, elle ne tarda pas à se trouver en condition, facilitant mes va et vient et se cambrant. Au fur et à mesure que ma verge coulissait mieux dans sa gaine de chair, j’augmentai le rythme et la profondeur de mes mouvements, jusqu’à ce que, satisfaite de l’allure, elle cesse de se jeter en arrière à chaque coup. J’occupai mes mains à parcourir son dos, ses fesses, ses hanches, puis glissai la main droite vers son clitoris et la gauche vers son anus. Tripotant l’un et l’autre, je donnai de francs coups de rein à la blonde, qui passait ses mains sur ses seins, s’appuyant de la tête et des épaules sur l’oreiller. Son clitoris gonflé roulait entre mes doigts largement humectés de ses humeurs. Mon pouce forçait l’entrée de son cul. Ma queue pilonnait son vagin. Le lit grinçait furieusement. Prise dans une tempête dont elle ne cherchait plus à nier qu’elle la souhaitait, la blonde se révelait sous son vraie jour de femme féline, sensuelle, exigeante. Ses soupirs se mélaient aux grincements de ressorts pour former un concert impudique. Elle se lança en avant, n’acceptant plus en elle que mon gland, pour une pénétration assez superficielle, et émit un gloussement. Elle se souleva pour attraper à deux mains la tête du lit, les phalanges blanchies par la force de sa prise, cambra un peu plus le dos et partit d’un éclat de rire physique et rauque. J’abadonnai son clitoris et l’attirai vers moi de ma main passant maintenant sur sa cuisse. La profondeur de ce mouvement et le spectacle de sa jouissance m’amenèrent au bord de l’orgasme. Je restai donc immobile, enfoncé en elle à fond, mon membre agité de quelques soubresauts. Elle sembla beaucoup apprécier la sensation que ces palpitations lui procurait et se fendit d’un « Oohh… Ouiii… » en reposant son torse sur le lit. Je continuai à faire jouer mon pouce dans son anus en attendant de faire retomber mon excitation, et peu à peu, l’idée de la sodomiser pour finir cette séance s’imposa. Quelques coups de rein provoquèrent chez elle des soupirs d’intensité croissante, aussi, toujours en limite de l’orgasme, je décidai de continuer un peu ma levrette énergique. Elle soupirait de plus en plus fort à chaque passage de ma queue à peu près au même endroit. L’ayant repéré, je réduisis l’amplitude de mes mouvements pour limer avec plus de précision ses dernières résistances en stimulant cette partie précise de son vagin. Ses soupirs se firent immédiatement plus profonds et précipités, jusqu’à devenir des gémissements qui couvraient les grincements un peu affaiblis du lit. A leur tour, ils s’amplifièrent et se transformèrent en une série de cris alors qu’elle attrapait à pleines mains les draps. Je m’enfonçai d’un bon coup de rein tout au fond, ravi de sentir à nouveau ses contractions sur ma verge frémissante et attendis qu’elle se détende pour resortir complètement et appliquer mon gland sur son cul. Je n’avais pas cessé de triturer son anus de mon pouce, et elle s’était très largement ouverte sous mes efforts ; je pus donc enfoncer sur le champ ma queue dans son petit trou, en forçant quelque peu le chemin. Ses cris de jouissance furent remplacés par des cris de douleur qui durèrent quelques mouvements, lents et précautionneux. J’accélérai un peu, puis attendis que son visage se décontracte pour augmenter l’amplitude du mouvement. La pénétration était plus difficile, mais l’orifice plus resserré me procurait les sensations les plus vives et je succombai rapidement à un orgasme plus long et plus calme que les précédents. Je soufflais à plusieurs reprises en me vidant dans le préservatif. Nous restâmes ensuite un moment allongés l’un à côté de l’autre. Elle me caressait d’une main, la tête posée au milieu de ma poitrine. Après un moment, elle me mordilla le têton en glissant sa main vers mon entre jambe et joua avec ma queue gluante de sperme, qui se raidit à nouveau. Elle roula alors sur le dos, écartant les jambes et passant ses mains sur sa chatte pour s’ouvrir largement. Elle rit doucement et ajouta d’une voix suave « Viens, j’ai envie de toi. » Je ne résistai pas longtemps et, mettant un nouveau préservatif, introduisis une fois encore ma queue dans son vagin offert. Ses bras se fermèrent sur moi, et rapidement ses jambes aussi, m’enlaçant dans une étreinte brûlante qui roulait avec lenteur, m’imposant peu à peu le rythme des ondulations de mon bassin. Une fois sa froideur initiale brisée, sa façade de mérpis dépassée, elle affirmait sa générosité par des caresses d’une grande douceur et des baisers qui ajoutaient une touche personnelle à une sensualité féline, tendre, et, maintenant que ses appétits pour la violence étaient satisafaits, lente et patiente. Elle me poussa pour se jucher sur moi, caressant ma poitrine de ses seins et m’embrassant avec autant de tendresse qu’elle avait manifesté de dédain, son bassin allant et venant sur ma queue avec le seul objectif de me faire prendre le plus de plaisir possible. Je me laissai complètement faire, lui rendant ses caresses et parcourant tout son corps de mes mains. Cette situation me plaisait, surtout lorsque j’arrivai au bord extrême de la jouissance, et qu’elle s’arrêta pour mieux m’amener par paliers à un orgasme qui fut d’une rare longueur. Pantelant, je la caressai encore un moment mais je m’endormis sans doute assez vite, et, lorsque je me réveillai, elle était partie. Je ne tardai pas à en faire autant, m’habillant en repensant rapidement à cette soirée. Je trouvai une note sur le pas de la porte de la chambre, m’indiquant qu’elle avait laissé la porte du jardin ouverte.
J’hésitai un instant à relever son nom sur la boîte aux lettres, puis, finalement, je préférai ne conserver d’elle qu’un souvenir anonyme et regagnai ma voiture.