C’était une journée de redoux. Le soleil chauffait à travers les vitres de la voiture et je me sentais serré dans mon costume de commercial.
Pourquoi cette envie soudaine de sortir mon sexe tout dur tout en conduisant ? Je ne sais mais m’exécutais tout de même.
Ma main se mit à caresser mon membre vigoureux et les kilomètres se mirent à défiler plus doucement. C’était l’idéal : une quatre-voies linéaires et quelques voitures sporadiques roulant à vive allure.
Je repensais à cette demoiselle, la veille au soir, qui m’avait offert ses charmes alors que je désirais libérer ma vessie sur une aire de repos. La baise fut aussi brève que brutale mais je n’avais aucune envie de rester tard et les toilettes publiques ne m’ont jamais fait fantasmer.
Au souvenir de ses cris provocants et de son string rappant ma queue, mon gland devint turgescent. Quel était la couleur de ses yeux ? La forme de son visage ? Je ne sais. Le seul moment où je l’ai entrevu, j’ai éjaculé dessus la majeure partie de mon foutre.
L’excitation arrivait aussi vite que la barrière de péage. Je glissais donc mon vit dans un morceau de pantalon – au cas où.
Le ticket capturé d’une main experte, le pied déjà sur l’accélérateur, je vis une jeune femme tendant un panneau de carton. Était-ce un coup du sort ? Je coupais rapidement l’ensemble des files de droites afin de me placer à la hauteur de cette égérie pleine de promesses.
Dans un français approximatif, elle me déclara vouloir se rendre à Paris. Que m’importe le lieu où tu désires te rendre petite, j’entrevois le 7e ciel qui nous attend…
Après les banalités d’usage, elle s’installe à mes côtés. Ma voiture est aussi petite que mon désir est grand. C’est d’ailleurs ce que me confirme la bosse qui pointe sous la fine étoffe de mon pantalon. L’a-t-elle vue ? Je me dis que les « voyages forment la jeunesse » et que le notre est l’incipit d’une belle formation es sexe.
Elle est vêtue d’une salopette en jean délavé, et exhibe ostensiblement un simple soutif en guise de haut. Ses longs cheveux bruns cachent, hélas, la courbe de ses épaules.
Après quelques kilomètres et les soubresauts aidant, ma queue, toujours aussi tendue, s’est échappée du tissu.
En voyant mon membre, je crois que le plus surpris des deux fut bien moi. Elle se contenta de poser une main dessus et commença à me branler doucement. On aurait dit que cette demoiselle considérait cela comme un droit de passage. Ce n’était pas pour me déplaire. Et, la surprise passée, je m’abandonnais à ses caresses expertes.
Au bout de quelques minutes, elle pencha sa tête vers mon gland. Sa langue attaqua quelques circonvolutions avant de l’avaler tout entier. Sa bouche démarre un lent va-et-vient. Je profitais de cette position pour dégrafer son soutien-gorge. Ses seins saillaient maintenant sous le haut de la salopette et m’offraient une vision de pur bonheur.
Je donnais un violent coup de volant afin de gagner l’aire de repos qui arrivait à notre hauteur.
Le sexe à l’air, je sors de la voiture et ouvre la porte de ma passagère. Capturer un préservatif dans la boite à gants. L’enfiler. La plaquer sur le capot. L’enfiler. Et imprimer un mouvement brutal du bassin afin de l’écraser sur la carrosserie. C’était lent et rude à la fois. Elle ne poussait que de petits râles en se mordant la main. Tout en discrétion.
J’ai joui en hurlant.
Nous sommes repartis vers d’autres cieux.